DES HISTOIRES PRESQUE VRAIES
L'historien que je suis aime écrire parfois non pas de l'histoire, mais des histoires. Il y trouve une liberté que la référence documentaire habituelle lui dénie le plus souvent.
Il rencontre un certain délassement et surtout le plaisir du conteur. Dans ces récits courts, inspiré le plus souvent de la vie quotidienne, il s'amuse à préparer les indispensables chutes et surprises qui caractérisent les récits en forme de nouvelles.
On m'a dit dans le Jura
« … La vie d'un village certes imaginaire, mais intensément vraie, dans les années cinquante et soixante. Personne n'échappe à la malice, à la cocasserie ou au drame des situations. Le regard aigu et tendre fouille avec exactitude.
« Tour à tour montent sur la scène parmi les vaches et les chiens qui rôdent : le maire, les notables, le fromager, l'institutrice, le curé, le maquignon... les jeunes et le petit peuple villageois.
« Le lecteur reconnaîtra peu-être dans les paysages, les couleurs et les senteurs, voire dans les vieux mots, un peu de la Petite Montagne jurassienne... »
La porte de verre
« La porte de verre est transparente, à travers elle, la vue donne sur le spectacle du monde, mais parfois par inattention il advient que l’on s’y heurte brutalement et lourdement.
« Ces récits en forme de nouvelles recèlent de petits éclats arrachés à la matière brute de la vie quotidienne. Des événements minuscules et fugitifs soudain y prennent des proportions inattendues. Les situations cocasses ou simplement pittoresques de chaque jour, tels qu’un regard curieux et attentif peut les surprendre sur le vif, en sont la trame précieuse. Le regard reste à la fois aigu et tendre. .. »
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